J’ai une petite fille de 4 ans, et en ce moment, elle est dans la phase du « Pourquoi ? ». Je peux vous dire qu’on entend ce mot à peu près 50 fois par jour, passant de « Pourquoi tu t’attaches les cheveux maman ? » à « Pourquoi les chiens aiment les croquettes ? ».

Je n’ai malheureusement pas réponse à tout, mais cela démontre une chose : depuis tout petit, nous cherchons à comprendre le sens de ce que nous faisons et de ce qui se passe autour de nous.

C’est aussi vrai dans la sphère professionnelle. Si vous faites partie de toutes ces personnes qui se lèvent chaque matin pour aller travailler, il y a forcément un sens dans votre démarche.
Alors on travaille 5 jours par semaine, puis on se repose deux jours, qui passent beaucoup trop vite. Et on se retrouve, le dimanche soir, à marmonner qu’il faut déjà retourner au boulot demain. Beaucoup ont ce qu’on appelle le spleen du dimanche soir.

Pour ma part, la question du sens va au-delà du besoin nécessaire de payer les courses, le loyer ou mon forfait téléphonique. Pour cela, n’importe quel boulot fera l’affaire. En revanche, j’ai besoin que chaque matin je sois contente d’allumer mon ordinateur. J’ai besoin de sentir, à la fin de la journée, que j’ai contribué à quelque chose, que j’ai fait avancer un projet, que j’ai amélioré le quotidien de quelqu’un.

Si ça peut paraitre ambitieux, c’est qu’en réalité, il m’est déjà arrivé de me demander : « Mais pourquoi je fais ça ? Pourquoi est-ce que je me fatigue autant pour rien ? ».
Et me retrouver confrontée à ces interrogations sans avoir de réponse concrète à donner, sans pouvoir donner de sens à ma démarche, a eu un impact considérable sur ma santé.

Finalement, je me suis demandé ce qui était le moins risqué : garder une forme de stabilité (financière, salariale), ou améliorer ma condition de vie (santé, besoins personnels). J’ai tranché, et j’ai choisi la 2^e option.

C’est ainsi que j’ai commencé à chercher comment je pouvais améliorer mon quotidien tout en gagnant ma vie.

Mon pourquoi s’est transformé en comment, et tout est devenu plus clair (je n’ai pas dit plus facile !).

Alors pourquoi j’ai décidé de devenir auto-entrepreneure et créer Les clés de l’admin ?

• Parce que je souhaitais continuer à effectuer un travail que j’affectionne particulièrement, mais selon mes conditions.
• Parce que je crois sincèrement que je peux apporter ma pierre à l’édifice et aider les équipes du spectacle vivant à améliorer leurs conditions de travail.
• Parce que pour moi, la culture n’est pas une option : c’est une partie de ma vie.

Comment je compte faire tout ça ?

• En accompagnant les entreprises et associations culturelles dans leur gestion quotidienne et en leur donnant des outils et méthodologies adaptés.
• En mettant en lumière tous les acteurs du milieu culturel, en partageant leurs problématiques et leurs succès.

Et vous savez quoi ? Depuis que je me suis lancée dans cette aventure, je ne connais plus le spleen du dimanche soir.